L’écologie doit être un des éléments majeurs de l’acte de batir mais non le seul ; il doit etre traité avec autant de soins que les autres exigences ; l’ objectif commun étant le bien-être de l’homme, des hommes, et des générations futures.
Si l’écologie devenait le pilier unique de l’architecture, il suffirait de proposer des réponses standardisées : pavillons 2 pentes, surfaces de panneaux solaires sur le toit, rapport minimum ouvertures/surfaces pleines, 30cm d’isolation en rampant, 20cm sur les murs, ventilation double flux…
La réponse unique à une contrainte donnée n’est pas notre métier et lorsqu’elle a été mise en application, elle ne débouche que sur la pauvreté, pauvreté d’images, pauvreté de représentations, pauvreté de vies.
L’architecte doit prendre en compte toutes les contraintes, les données, liées au site, aux hommes en y apportant sa sensibilité, sa créativité.
Dans cet exemple, l'architecte Richard Roger conçoit ses panneaux solaires comme des objets sculpturaux posés sur le toit, esthétiques, astucieux car pouvant se pivoter suivant l'exposition, facilité de pose, de mise en oeuvre et d'entretien.
exposition Richard Rogers, Beaubourg décembre 2008
Mots-clés : architecte, sablé sur sarthe, sarthe
